Ce week-end, un spectacle intéressant est à l'affiche. Nous décidons d'y aller, ça à l'air sympa et les enfants seront contents de bouger un peu ce samedi après-midi. En plus, il pleut.

En route la troupe ! Et direction le centre culturel pour une heure de musique !

Oui mais, nous sommes fin novembre.
Et, fin novembre, il faut à tout prix éviter d'aller à un spectacle. Il faut même éviter d'aller faire les courses. Éviter de fréquenter des lieux public dans lesquels pourraient se trouver des enfants.
Car nous sommes fin novembre.
Et, fin novembre, il y en a toujours un pour avoir l'excellente idée de faire venir le grand barbu ! (Le grand mince avec sa mitre … pas encore le p'tit gros avec son bonnet).

— Pourquoi il est ici Saint-Nicolas ?
— On peut faire la (longue) file ?
— J'ai peur de Père fouettard. Pourquoi il est bleu d'ailleurs (j'anticipe un peu)

La sortie du spectacle aurait pu se passer comme toute bonne sortie de spectacle autour d'une p'tite pils avec les amis en se racontant les bons moments passés. Mais non ! Il a fallu manger une couque, boire un chocolat chaud … et dire aux enfants que, définitivement non, on ne ferait pas cette file pour recevoir un paquet de bonbons.

Ça part sans doute d'une bonne intention.

Fin du premier acte

Un matin, aux alentours du 6 décembre, on se lèvera et on boira gentiment le café du matin en observant les enfants qui découvrent les bonbons déposés par Saint-Nicolas et le cadeau familial.

Non, ce ne sera pas un jouet qui ira rejoindre l'étagère des jouets abandonnés, ce sera une activité pour toute la famille.

Finalement, Saint-Nicolas, c'est une affaire de famille, pas une affaire de magasin, de centre culturel voire de cinéma.

Tu ne penses pas ?


Photo par moi sous licence CC-BY-SA