— Ben non, me souffle mon voisin

— Bon ben, une "dis" c'est bien mais ça vaut pas la peine d'en faire une si grande histoire

— Attend, il a pas une "dis", je pense que c'est "satis", il passe en troisième

— Vous vous trompez les gars, me souffle l'étudiant du bout de la rangée, le mec a un "R48", vraiment pas la peine de faire tout ce cinéma !

L'histoire est un peu romancée, c'est cool hein ? Un «R48» est une réussite à 48 crédits. Ce n'est pas une « réussite de plein droit », c'est une « réussite avec l'obligation de représenter les maximun 12 crédits résiduels », (appelés habituellement casseroles) ... pour l'étudiant, l'important c'est le mot réussite, on en oublie parfois, un peu vite les (maximum) 12 casseroles.

3.1.3 De la réussite "à 48 crédits"

Au terme de la seconde session, le jury d'examens prononce la réussite d'une année d'études non diplômante dès que l'étudiant a acquis durant cette année d'études un ensemble d'au moins 48 crédits pour chacun desquels il a obtenu au moins 50 % des points et pour l'ensemble desquels il a totalisé au moins 60 % des points, pour autant qu'aucun des 12 crédits résiduels n'ait été défini comme prérequis nécessaire à la poursuite des études.

Cette réussite peut également être prononcée à titre tout à fait exceptionnel à l'issue de la 1re session (voir point 5).

Je comprend parfaitement que l'on soit content lorsque l'on passe dans l'année supérieure. Cette mesure est bonne pour les étudiants (Ça fait démago' hein ?) lorsqu'elle permet à un étudiant de passer s'il lui manque quelque points dans 1 ou 2 cours.

Ce n'est pas un cadeau lorsque ça dépasse les 3 cours et charge trop son année. Il se retrouve alors dans l'obligation de faire l'impasse sur certains cours et met, d'office, son année en danger; retour à la case départ.

On est bien d'accord que cette mesure s'ajoute aux règles de délibération habituelles qui couvre déjà les petits accidents. Je serais plutôt pour la réussite à « tous les cours sauf un » ... mais en tout cas, je me ferais discret à la proclamation ... au café avec les potes, c'est une autre histoire ;-)

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