affiche-2013.png La réponse est évidemment non et c'est cependant avec ces interrogations que j'attends patiemment l'intervention de Patrick Willemarcq; «Les impacts du web» !

Ce «non compte-rendu» rassemble quelques-unes des réflexions que je me fais suite à cette après-midi. Comme à mon habitude, ces propos n'engagent que moi.

Sophie Schuermans, première intervenante, fort sympathique au demeurant, nous parle de « L'accessibilité du web ». Pour ma part, sa présentation peut se résumer à ce tweet rappelant qu'il ne faut pas faire des sites pourris.

Patrick Willemarcq, second intervenant nous parle des impacts du web. J'ai trouvé la présentation intéressante, très mode avec des images et de la vidéo. Je voulais intégrer ici quelques liens qui me paraissaient intéressants mais je n'ai pas pu me procurer la présentation. Même si Patrick Willemarcq était réactif sur twitter lors de la conférence, il l'a été moins le lendemain. Dommage …

(Édité le 12 avril 2013 Patrick Willemarcq m'envoie un lien vers sa présentation, je fais quelques mises à jour.)

Patrick Willemarcq nous présente les retombées sociales engendrées par de nouveaux sites web (principalement sociaux) qui apparaissent et entrent dans l'usage quotidien[1].

Je retiens une tendance à construire sa veille (technologique ou pas) sur base de ce que publient « les autres ». Je ne lis plus le journal, je lis des sites qui construisent l'info sur base de ce que fournissent les internautes. C'est l'apparition de sites tels Buzz feed[2] et The Huffington Post

The Huffington Post (sometimes Huff Post) is an American news website, content aggregator and blog founded by Arianna Huffington, Kenneth Lerer, Andrew Breitbart and Jonah Peretti, featuring columnists and various news sources. The site offers news, blogs, and original content and covers politics, business, entertainment, environment, technology, popular media, lifestyle, culture, comedy, healthy living, women's interests and local news.

Source Wikipedia

Personnellement, j'ai cessé de lire le journal Metro [3], dans le train et je consacre le temps de mon trajet à mon lecteur de flux. Chose nouvelle, ce lecteur de flux est capable d'ajouter aux flux que je suis les « flux tendances » … que je pourrais décider d'ajouter.

Mon information se construit donc sur base de mes liens faibles et de ce qui fait le buzz. Ce ne sont donc plus les journaux qui m'informent mais la collectivité … une collectivité … basée sur le réseau de connaissances que je me construis. L'avantage est que je lis des choses qui m'intéressent, l'inconvénient est que je m'ouvre moins aux nouveautés extérieures à mes domaines de prédilection.

La troisième partie de l'après-midi a été consacrée à une réflexion politique. Tout de suite le ton change, les intervenants parlent (encore) plus en je et en nous avons fait, nous avons proposé … ça m'insupporte.

Un seul des représentants politiques a parlé, sans trop sembler maitriser, de;

… pour les autres on n'a parlé que de l'accessibilité à internet pour tous.

J'ai même appris que tout le monde a l'eau courante, l'électricité … et le gaz naturel. Faudrait peut-être parfois se rendre de « l'autre côté du ring » !

Pour une première fois, nous avons placé un backchannel twitter

Un backchannel twitter est simplement une projection de certains tweets en rapport avec l'après-midi.

Pour ce faire, il suffit de proposer un hashtag (#infosoc2013 par exemple) et les participants peuvent s'exprimer s'ils le désirent. J'y pense depuis longtemps et comme le colloque Generation Y du pôle universitaire wallonie-bruxelles était un fiasco à ce sujet, je trouvais que l'on ne pouvait pas passer à côté !

Tous les tweets de la journée ont été rassemblés sur Storify #infosoc2013 à la fin de l'évènement. Pendant celui-ci, c'est Tweetwallpro qui proposait le service permettant de projeter les tweets [4].

En quelques points, voici comment j'évalue cette expérience [5] :

  • c'est ludique et l'accueil est plutôt favorable;
  • l'auditoire est peuplé de quelques 150 personnes et moins de 10 personnes ont tweeté pendant l'après-midi;
  • parmi ces 10 tweeteurs seul 1 prof a envoyé des tweets[6];
  • à la louche, plus de la moitié des tweets m'ont semblé intéressants, ce qui est pas mal.

Je trouve que l'expérience est à reconduire, ça ne coûte (presque) rien et ça dynamise un peu l'auditoire. C'est cependant toujours surprenant pour moi de constater que notre école, école d'informatique pourtant, n'est pas peuplée nécessairement de geeks … ce qui est finalement bien une illustration de la fracture numérique …

Outre l'aspect ludique [7] de Twitter, cette après-midi est toujours l'occasion d'aller boire un Orval chez la vieille bonne [8] et de rencontrer des anciens avec lesquels il est toujours agréable de discuter … merci à eux.

Liens

À lire aussi

Notes

[1] Je dois être un des derniers à ne pas substituer quotidien à journalier !

[2] Pour moi, celui-là est trop bling bling … donc inutilisable ;-)

[3] Le sujet de la presse gratuite qui n'est pas gratuite et qui contribue à l'abêtissement de tous est un bel exemple de fracture

[4] Tweetwallpro, c'est une animation flash que l'on projette. Cette animation est couplée à un service de modération des tweets qui seront projetés et à un petit service d'annonces permettant, par exemple, de donner les paramètres de connexion wifi.

[5] Cette expérience est vraiment une nouveauté pour l'école bien que le concept soit déjà vieux. Lorsque je me suis (re)connecté à mon compte tweetwallpro, j'ai vu que mes premiers tests remontent à 2006 !

[6] Je pense que 4 profs sur ± 31 ont un compte twitter. Et oui, bien sur, c'est moi ;-)

[7] Je dis bien que c'est ludique, je ne dis pas que ce sont des conneries de gamins qui ont envie de dire à tout le monde s'ils doivent faire pipi ou si le présentateur a un moche pull. Ce temps est révolu et l'utilisation de twitter (comme tout autre outil) dépend de ses utilisateurs … je suis cependant resté un grand gamin ;-)

[8] Que l'on me pardonne l'expression qui peut sembler irrespectueuse, c'est en fait un peu un compliment …